L’exemple français. Cette fois-ci, c’est la France qui est un exemple pour l’Allemagne depuis que ce pays a voté, en janvier dernier, l’instauration d’un quota légal et obligatoire de femmes de 40 % d’ici à 2017 (20 % en 2014) à la direction des grandes entreprises. S’inspirant de cet exemple, le 31 janvier dernier, la ministre de l’Emploi Ursula von der Leyen se déclarait ainsi en faveur de l’instauration d’un quota légal de femmes de 30 % tant dans les conseils de surveillance que les directions des entreprises allemandes cotées en bourse. L’annonce de Mme von der Leyen, star du gouvernement fédéral et proche d’Angela Merkel, déclenchait immédiatement une forte polémique autour d’un sujet qui est très controversé en Allemagne. En théorie tout du moins, les Allemands sont extrêmement sensibles au sujet de l’égalité homme – femme dans le monde du travail. Pourtant, dans les faits, seulement 3,2 % des membres de la direction des grandes entreprises sont des femmes. Dans les conseils de surveillance, la proportion est de 10 %. En 2001, le gouvernement Schröder avait déjà passé un pacte avec le monde de l’économie afin d’améliorer ces proportions sur une base volontaire. Mais en 10 ans, rien n’a changé ou presque.
tant dans les conseils de surveillance que les directions des entreprises allemandes cotées en bourse. L’annonce de Mme von der Leyen, star du gouvernement fédéral et proche d’Angela Merkel, déclenchait immédiatement une forte polémique autour d’un sujet qui est très controversé en Allemagne. En théorie tout du moins, les Allemands sont extrêmement sensibles au sujet de l’égalité homme – femme dans le monde du travail. Pourtant, dans les faits, seulement 3,2 % des membres de la direction des g
…Vous avez une information à nous partager ?