Après plusieurs années de discussions, les partenaires sociaux d’Eurogate, l’un des principaux gestionnaires de terminaux portuaires allemands (5000 salariés), ont signé, fin 2018, un « Accord pour le futur » valable 10 ans et qui prévoit une gestion proactive de l’automatisation de l’entreprise par les partenaires sociaux. Entre autres innovations, une « Commission paritaire de l’automatisation » disposant d’un droit de véto a été créée pour piloter une transformation qui se veut maitrisée et doit épargner au maximum les salariés. La direction et le syndicat Verdi se sont aussi entendus sur des investissements importants dans la formation ainsi que des modulations socialement « acceptables » du temps de travail et des salaires. C’est le premier accord de ce type et sur ce sujet qui va aussi loin, tous secteurs confondus. Le négociateur de Verdi Christian Schadow a détaillé l’accord pour Planet Labor.
Contrôler la transition pour qu’il y ait progrès sans casse sociale. Comme ses concurrents européens, Eurogate, l’un des principaux gestionnaires de terminaux portuaires allemands (5000 salariés), également présent sur le grand port de Rotterdam, est confronté à l’automatisation croissante d’une part importante de ses activités. Celles-ci consistent essentiellement à la gestion du trafic intermodal de marchandises au départ ou à l’arrivée des ports. Et l’écrasante majorité de ces...
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