Une commission sous condition. Pour les syndicats allemands, qui bataillent depuis plus de deux ans pour que l’Allemagne se dote, à défaut d’un salaire minimum universel, de salaires minimum sectoriels, la création de cette commission est une avancée significative. Elle leur offre en effet un cadre officiel pour mettre en œuvre une de leurs principales revendications. Cependant, cette commission prévue par la « loi sur les conditions de travail minimum » (Mindestarbeitsbedingungengesetz, v. dépêche n°080596) étant composée de 2 représentants des organisations patronales, 2 représentants des syndicats et 3 représentants du gouvernement, la couleur politique et les opinions de ces derniers seront déterminantes dans les choix de la commission. Il faudra donc attendre l’arrivée d’un nouveau gouvernement, en octobre prochain, pour savoir dans quelle direction s’orienteront ces travaux. Hier 1er juillet, le patronat a fait savoir que ces deux représentants seraient Dieter Hundt, président de la Fédération des employeurs allemands (BDA) et Otto Kenzler, président de l’Union centrale des artisans allemands (ZDH). Pour leur part, les syndicats ont nommé Michael Sommer, président de la Confédération des syndicats allemands (DGB), et Otto Ernst Kempen, conseiller du syndicat Verdi et universitaire spécialiste du droit du travail et du droit constitutionnel.
Il faudra donc attendre l’arrivée d’un nouveau gouvernement, en octobre prochain, pour savoir dans quelle direction s’orienteront ces travaux. Hier 1er juillet, le patronat a fait savoir que ces deux représentants seraient Dieter Hundt, président de la Fédération des employeurs allemands (BDA) et Otto Kenzler, président de l’Union centrale des artisans allemands (ZDH). Pour leur part, les syndicats ont nommé Michael Sommer, président de la Confédération des syndicats allemands (DGB), et Otto Er
…Vous avez une information à nous partager ?