Lors d'une conférence de presse, le 4 juillet, à Berlin, les chefs des partis au pouvoir (CDU/CSU et SPD) ont défendu leur projet de réforme de la santé, dont les grandes lignes avaient été annoncées la veille (cf. notre dépêche nº 6681). Ces dernières avaient soulevé un concert de protestations de la part de l'opposition, mais aussi du patronat, des caisses maladie, de nombreux experts de la santé et des médias. (Réf. 06685)
Le projet de réforme constitue « une percée à deux points de vue », a soutenu la chancelière Angela Merkel (CDU), estimant que jamais un gouvernement n’avait décidé autant de « mesures structurelles » pour consolider le financement de l’assurance-maladie légale. D’autre part, la réforme marquera pour la première fois le début d’un financement de l’assurance-maladie par l’impôt, a souligné la chrétienne-démocrate. Ce projet témoigne de « notre capacité à gouverner », s’est félicité, pour sa part
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