qui estime que la croissance actuelle « appartient aux salariés » qui ont soutenu pendant la crise les nombreuses mesures de chômage partiel ainsi que la signature de nombreuses « clauses d’ouverture », accords exceptionnels qui permettent de suspendre ou de modifier temporairement les accords collectifs en vigueur. Contrairement à l’IG Metall qui a réussi à imposer un accord sur l’égalité salariale entre les salariés maison et les intérimaires de la sidérurgie, l’IG BCE n’a pas émis de revendi
…Allemagne : le syndicat de la chimie demande jusqu’à 7 % d’augmentation pour 550 000 salariés
Des revendications record. Qui dit mieux ? En septembre, le premier accord salarial d’après crise a apporté 3,6 % d’augmentation et 150 euros de prime aux salariés de la sidérurgie (v. dépêche n°100688). A l’automne, Bosch, Siemens et quelques autres grandes entreprises ont fait savoir qu’elles verseraient des primes plus conséquentes et qu’elles avançaient de deux mois les augmentations prévues pour avril. Lundi dernier, l’IG Metall a demandé 6 % d’augmentation pour les salariés de Volkswagen (v. dépêche n°100863). Enfin, mardi 7 décembre, l’IG BCE a surenchéri en demandant une augmentation de 6 % à 7 % sur 12 mois pour les 550 000 salariés de la chimie : « La situation économique générale est bonne. Et celle de la chimie est encore meilleure. Cela doit se retrouver dans les portes-monnaies », a déclaré le président de l’IG BCE Michel Vassiliadis qui estime que la croissance actuelle « appartient aux salariés » qui ont soutenu pendant la crise les nombreuses mesures de chômage partiel ainsi que la signature de nombreuses « clauses d’ouverture », accords exceptionnels qui permettent de suspendre ou de modifier temporairement les accords collectifs en vigueur. Contrairement à l’IG Metall qui a réussi à imposer un accord sur l’égalité salariale entre les salariés maison et les intérimaires de la sidérurgie, l’IG BCE n’a pas émis de revendication sur ce point. Le nombre d’intérimaires employés dans la chimie allemande est faible avec un taux de 1,2 % des effectifs, a souligné M. Vassiliadis. Une commission paritaire syndicat - employeurs se réunira à partir de janvier 2011 pour envisager les mesures à prendre afin d’éviter des dérives. Les accords locaux seront privilégiés, a fait savoir l’IG BCE.
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