Une procédure à chaque fois renouvelée. Ce secteur d’activité regroupe essentiellement des PME, soit environ 76 000 entreprises employant près de 310 000 salariés. Il s’agit pour la plupart d’électrotechniciens, d’experts en technologies de l’information et de constructeurs de machines électriques. Ce secteur est l’un des rares outre-Rhin à disposer d’un salaire minimum de branche, en vigueur depuis septembre 2007 (v. dépêche nº 070763). Mais les accords instituant de tels salaires sont limités dans le temps et doivent à chaque reprise être renouvelés. « Nous sommes confiants sur l’issue de notre requête, mais elle ne va pas de soi. Il n’y a pas d’automatisme », a confié à Planet Labor un porte-parole du syndicat de la métallurgie. L’accord collectif sur un salaire minimum, conclu en mars entre la fédération patronale ZVEH et l’IG-Metall doit effectivement à nouveau obtenir l’aval de la commission sur les salaires (Tarifausschuss), rattachée au ministère du Travail et composée à parité par des représentants des syndicats et des représentants des employeurs. Une fois approuvé par la commission, l’accord bénéficiera ensuite d’une « déclaration d’obligation générale » (Allgemeinverbindlichkeit) et s’imposera à toutes les entreprises du secteur, qu’elles aient ou non leur siège en Allemagne.
confié à Planet Labor un porte-parole du syndicat de la métallurgie. L’accord collectif sur un salaire minimum, conclu en mars entre la fédération patronale ZVEH et l’IG-Metall doit effectivement à nouveau obtenir l’aval de la commission sur les salaires (Tarifausschuss), rattachée au ministère du Travail et composée à parité par des représentants des syndicats et des représentants des employeurs. Une fois approuvé par la commission, l’accord bénéficiera ensuite d’une « déclaration d’obligation
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