’où la volonté de RWE et EnBW de doubler les plans d’économies déjà présentés, ce qui, de l’avis des experts, pourra difficilement se faire sans réductions d’emplois. Chez Steag, qui exploite 8 centrales au charbon et deux raffineries de pétrole, on évoque la réduction de 20% des capacités de production électrique, ce qui ferait passer de 200 actuellement à 600 le nombre d’emplois supprimés. Selon la direction, ces suppressions se feront cependant exclusivement par le biais de mises en...
Allemagne : les grands producteurs d’énergie se préparent à réduire leurs effectifs
Economies et suppressions de postes pour tous. Les raisons avancées par les cinq plus gros producteurs d’énergie allemands pour tailler dans leurs effectifs sont multiples. Les uns, comme Steag, sont mis sous pression par les prix du charbon et le coût des certificats d’émissions de CO2. D’autres, comme Vattenfall, sont bloqués par l’impossibilité de développer des technologies d’enfouissement de CO2. Ces technologies permettraient en effet de faire fonctionner les centrales à lignite du groupe avec un minimum de rejets nocifs. Mais les Länder allemands se disputent toujours sur la question et bloquent le vote de la loi qui permettrait de démarrer l’exploitation. Enfin, EON, RWE, EnBW mais également Vattenfall sont touchés par la sortie du nucléaire ordonnée par Berlin. Celle-ci les prive d’importantes ressources financières au moment même où ces entreprises doivent mobiliser de fortes sommes pour investir dans le champ des énergies renouvelables. D’où la volonté de RWE et EnBW de doubler les plans d’économies déjà présentés, ce qui, de l’avis des experts, pourra difficilement se faire sans réductions d’emplois. Chez Steag, qui exploite 8 centrales au charbon et deux raffineries de pétrole, on évoque la réduction de 20% des capacités de production électrique, ce qui ferait passer de 200 actuellement à 600 le nombre d’emplois supprimés. Selon la direction, ces suppressions se feront cependant exclusivement par le biais de mises en retraite anticipées. Enfin, chez Vattenfall, qui vient de vendre certaines activités en Pologne et au Danemark, la pression financière est moins forte. Mais le président du groupe, le finlandais Oystein Löseth, a déclaré sur une radio finlandaise que la vente des centrales allemandes les plus polluantes qui obligent à l’achat de certificats d’émissions de plus en plus onéreux, était une option sérieuse.
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