Après 14 heures de négociations nocturnes, Oliver Burkhard, président de la fédération IG Metall de Rhénanie du Nord – Westphalie, n’a pas manqué d’afficher sa satisfaction en présentant avec ses homologues de la fédération patronale Gesamtmetall, l’un des accords les plus rapidement négociés de l’histoire du secteur, c’est-à-dire avec deux mois d’avance sur le rendez-vous officiel : « Nous voulions un accord sur l’emploi, nous l’avons obtenu. Nous voulions plus d’argent, cela aussi nous l’avons eu. Avec une prime unique et une augmentation honorable, nous garantissons le maintien des revenus. Nous voulions une sécurité sur l’emploi et nous l’avons obtenu. Avec notre nouveau modèle, une chose est claire : personne ne sera licencié dans cette crise », a-t-il déclaré. Pour Martin Kannegiesser, président de la fédération patronale Gesamtmetall, cet accord qu’il nomme « Krisenpaket 2012 », est « un signe fort du management commun de la crise » : « Grâce à des négociations intensives, nous avons atteint un accord deux mois avant la fin de l’accord collectif actuel, cela ne s’est encore jamais vu ». M. Kannegiesser a estimé que cet accord était tout à fait „défendable“ d’un point de vue patronal. Les partenaires sociaux, qui considèrent avoir été le « plus loin possible » pour préserver l’emploi, ont demandé au gouvernement fédéral de se pencher désormais sur « l’après chômage partiel », notamment la question de la prolongation de la prise en charge par l’Etat de la part patronale des cotisations sociales pendant le chômage partiel. Dans une interview accordée au Financial Times Deutschland, Ursula von der Leyen, ministre de l’emploi et des Affaires sociales, a jugé cet accord « adapté » à la situation et a promis de répondre aux demandes des partenaires sociaux : « Il faudra tout de même réfléchir à un scénario de sortie », a-t-elle précisé.
augmentation honorable, nous garantissons le maintien des revenus. Nous voulions une sécurité sur l’emploi et nous l’avons obtenu. Avec notre nouveau modèle, une chose est claire : personne ne sera licencié dans cette crise », a-t-il déclaré. Pour Martin Kannegiesser, président de la fédération patronale Gesamtmetall, cet accord qu’il nomme « Krisenpaket 2012 », est « un signe fort du management commun de la crise » : « Grâce à des négociations intensives, nous avons atteint un accord deux moi
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