« Il serait important de baisser à nouveau les barrières légales, ainsi que de libérer le chômage partiel du paiement des charges sociales. Nous ne devons pas perdre de temps et être prêts au cas où la situation se détériore vraiment », a expliqué le nouveau président de la Fédération patronale des entreprises de la métallurgie (Gesammtmetall), Rainer Dulger, en commentant les derniers chiffres du chômage partiel dans sa branche. En septembre, les entreprises du secteur, particulièrement celles de l’automobile, ont fait deux fois plus appel qu’en août aux mesures de chômage partiel. Des entreprises comme Opel (11 000 personnes jusqu’à fin 2012), ThyssenKrupp (2000 personnes), Ford ou Bosch (980 personnes sur septembre / octobre) y ont déjà recours, mais à des niveaux très variables. D’autres, comme Volkswagen ou Daimler, n’en sont pas encore là. Mais elles ont annoncé la réduction du nombre des rotations pour la production de certains modèles. Dans les usines allemandes du sous-traitant automobile américain Federal Mogul (7000 salariés dans 12 usines en Allemagne), les négociations avec le CE sont déjà en cours : «Nous voulons avoir un accord sur le chômage partiel dans nos tiroirs pour le cas où cela serait nécessaire », a expliqué le PDG Rainer Jüstock. De son côté, le président du syndicat IG Metall Bertold Huber a aussi demandé au gouvernement fédéral de rétablir le dispositif dans sa dimension d’avant 2012 : « Il serait exagéré de comparer la situation actuelle à une grave crise, mais les signes de détérioration sont là », a déclaré M. Huber. Depuis le 1er janvier 2012, et contrairement à la période 2009-2011, la durée du chômage partiel ne peut excéder 6 mois par salarié, contre de 18 à 24 mois pour la période précédente. De même, les salariés intérimaires ne peuvent actuellement pas bénéficier du chômage partiel. Enfin, si la majeure partie du salaire est prise en charge par l’Agence fédérale pour l’emploi, les entreprises doivent continuer à payer la totalité des charges sociales. Ce sont essentiellement ces dispositions que les partenaires sociaux aimeraient voir modifiées.
Bertold Huber a aussi demandé au gouvernement fédéral de rétablir le dispositif dans sa dimension d’avant 2012 : « Il serait exagéré de comparer la situation actuelle à une grave crise, mais les signes de détérioration sont là », a déclaré M. Huber. Depuis le 1er janvier 2012, et contrairement à la période 2009-2011, la durée du chômage partiel ne peut excéder 6 mois par salarié, contre de 18 à 24 mois pour la période précédente. De même, les salariés intérimaires ne peuvent actuellement...
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