En mars dernier, l’objectif initial de Lufthansa était de réduire de 10 % le coût unitaire des salaires de son personnel au sol, pendant que Verdi misait avant tout sur l’obtention de garanties sur la sécurité de l’emploi. A la fin, mardi 6 juillet 2010, le compromis trouvé ne semble garantir aucune des deux revendications et reste marqué par la méfiance. Ainsi, une clause suspensive de réflexion a été demandée par les deux parties. Cette « Erklärungsfrist » permet encore à l’une et l’autre de refuser l’accord jusqu’au 28 juillet prochain. L’accord concerne le personnel de Lufthansa au sol et en cabine ainsi que le personnel des filiales Lufthansa Systems, Lufthansa Service Gesellschaft (LGS), Lufthansa Technik et Lufthansa Cargo. Au cours des négociations concernant les salariés de la LGS, qui assure la restauration pour de nombreuses compagnies aériennes, Lufthansa a menacé Verdi de placer sa filiale sous le régime des accords collectifs du secteur de l’alimentation, géré par le syndicat NGG, secteur où les salaires sont nettement inférieurs. La menace n’a finalement pas été mise à exécution.
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