Forte mobilisation des salariés. Selon l’IG Metall, les salariés de la société Alcatel-Lucent Network Services GmbH, basée à Düsseldorf, ne disposaient jusqu’alors d’aucun accord collectif. Ils étaient rémunérés selon un système de rémunération interne, jugé « insuffisant » et surtout « injuste » par le personnel : le même travail était rémunéré de façon différente en fonction des sites et les salaires étaient inférieurs à ceux en vigueur dans la métallurgie. « Les comités d’entreprise ont pris contact avec l’IG Metall et au printemps, nous avons ouvert des négociations avec la direction », raconte Robert Fuss, négociateur en chef et secrétaire de section de l’IG Metall en Rhénanie du Nord-Westphalie. Les salariés se donnent un slogan : « refermer l’écart », faisant ainsi allusion à la différence existante entre leurs salaires et les salaires fixés par l’accord collectif en vigueur dans la métallurgie. Pour appuyer leurs revendications, ils adhèrent en masse à IG Metall. Aujourd’hui, ils sont environ 50% à être affiliés au syndicat. « C’est un taux de syndicalisation important pour le secteur des technologies de l’information », souligne M. Fuss.
section de l’IG Metall en Rhénanie du Nord-Westphalie. Les salariés se donnent un slogan : « refermer l’écart », faisant ainsi allusion à la différence existante entre leurs salaires et les salaires fixés par l’accord collectif en vigueur dans la métallurgie. Pour appuyer leurs revendications, ils adhèrent en masse à IG Metall. Aujourd’hui, ils sont environ 50% à être affiliés au syndicat. « C’est un taux de syndicalisation important pour le secteur des technologies de l’information », soulign
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