L’accord met un terme à un conflit de taille entre la direction de PSA, accusant en substance aux salariés allemands de ne pas être prêts à fournir, comme leurs collègues européens, les efforts salariaux nécessaires pour redresser la marque à l’éclair, et l’IG Metall, reprochant à Carlos Tavares, le patron de PSA, et à Michael Lohscheller, président du directoire d’Opel, de maintenir le flou sur l’avenir des sites allemands et de ne pas s’engager à respecter, comme promis lors du rachat...
Allemagne : les salariés d’Opel obtiennent une garantie de l’emploi jusqu’en 2023 en échange de concessions salariales
Le suspense autour de l’avenir des quelque 19 000 salariés d’Opel en Allemagne a pris fin. Après de longues et difficiles négociations, la direction du constructeur automobile, racheté en août 2017 par PSA, le comité d’entreprise central d’Opel et le syndicat IG Metall ont annoncé, mardi 29 mai dans la soirée, avoir conclu un accord de principe sur l’avenir des sites allemands d’Opel. Dans cet accord, la direction d’Opel s’engage à procéder à d’importants investissements sur ses sites de production à Eisenach, Rüsselsheim et Kaiserslautern et sur son site de R&D à Rüsselsheim, ainsi qu’à prolonger jusqu’en 2023 l’accord excluant tout licenciement pour motif économique. En contrepartie, des efforts salariaux supplémentaires seront demandés aux salariés allemands d’Opel. Par ailleurs, le constructeur automobile continuera son programme de réduction de personnel, prévoyant la suppression de 3700 postes sur 19 000 en Allemagne, mais uniquement sur une base volontaire. La filiale allemande du groupe PSA, lourdement déficitaire, espère ainsi un retour à la rentabilité à l’horizon 2020.
Vous avez une information à nous partager ?
Ce que vous devez absolument lire cette semaine
Les contenus essentiels de la semaine sélectionnés par la rédaction.
Les articles les plus consultés du mois sur mind RH
Ce sur quoi les lecteurs cliquent le plus le mois dernier.
Ce sur quoi les lecteurs cliquent le plus le mois dernier.