Deux syndicats de taille inégale. Les deux syndicats, qui collaborent déjà étroitement depuis 2005, misent sur une fusion pour mieux affronter les « changements dramatiques » survenus dans le secteur des transports, le projet d’une privatisation partielle de la Deutsche Bahn (DB) par le gouvernement et les prochaines négociations salariales en 2010 avec la DB (v. dépêche nº 090958). Approuvé la semaine dernière par les deux comités directeurs des syndicats, le processus de fusion doit recevoir l’aval, le 10 décembre prochain, des adhérents du GDBA lors d’un congrès extraordinaire à Fulda. Mais si l’issue du vote ne fait guère de doute, les négociations ne seront pas pour autant chose facile. Car les défis sont nombreux. Premier enjeu : la taille inégale des syndicats, avec 320 000 adhérents pour Transnet (qui défend l’ensemble des salariés du secteur du rail) et environ 40 000 pour GDBA (qui défend les fonctionnaires de la DB). Alexander Kirchner, président de Transnet, a ainsi tenté de rassurer les adhérents du GDBA en expliquant que leur syndicat ne serait pas « absorbé » par Transnet et que les négociations se dérouleraient « sur un pied d’égalité ». Elles déboucheront sur la création d’un nouveau syndicat, doté d’un nouveau nom, encore à fixer, et de nouveaux statuts.
le. Car les défis sont nombreux. Premier enjeu : la taille inégale des syndicats, avec 320 000 adhérents pour Transnet (qui défend l’ensemble des salariés du secteur du rail) et environ 40 000 pour GDBA (qui défend les fonctionnaires de la DB). Alexander Kirchner, président de Transnet, a ainsi tenté de rassurer les adhérents du GDBA en expliquant que leur syndicat ne serait pas « absorbé » par Transnet et que les négociations se dérouleraient « sur un pied d’égalité ». Elles déboucheront sur l
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