Forte concurrence entre les partenaires sociaux. Les deux grands syndicats allemands, Verdi et IG Metall, risquent de payer cher leur faux pas dans la branche de l’intérim. Ce secteur, qui ne s’est vraiment développé en Allemagne qu’à partir de la fin des années 90, est à la fois jeune et actif, c’est-à-dire prometteur en termes de perspectives de croissance mais encore mal organisé. Preuve en est la multiplicité des organisations patronales nationales, au nombre de trois, et la concurrence que se livre les deux confédérations syndicales DGB et CGB. Jusqu’à présent, le DGB a utilisé la force de frappe de ses syndicats pour tenter de dicter le ton en matière de salaire et de règles sociales. Il se bat aussi depuis plusieurs années pour imposer un salaire minimum de branche aux entreprises du secteur. De son côté, le petit CGB s’est surtout fait remarqué pour avoir signé des accords collectifs acceptant des salaires inférieurs à ceux acceptés par le DGB. Aujourd’hui, le faux pas de l’IG Metall et de Verdi pourrait permettre au CGB de prendre la main.
est à la fois jeune et actif, c’est-à-dire prometteur en termes de perspectives de croissance mais encore mal organisé. Preuve en est la multiplicité des organisations patronales nationales, au nombre de trois, et la concurrence que se livre les deux confédérations syndicales DGB et CGB. Jusqu’à présent, le DGB a utilisé la force de frappe de ses syndicats pour tenter de dicter le ton en matière de salaire et de règles sociales. Il se bat aussi depuis plusieurs années pour imposer un salaire m
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