Une rivalité de longue date. Selon Christine Behle, membre de la direction de Verdi et responsable de la section Transport, interrogée par Planet Labor, la rivalité opposant les syndicats Verdi (autrefois ÖTV) et EVG (autrefois Transnet) remonte à plus de 25 ans. Les deux syndicats ont toujours été en situation de concurrence, dans le secteur du transport routier de personnes, mais aussi dans celui du transport ferroviaire de voyageurs. Ainsi, les sociétés de bus (pour la plupart des sociétés communales) relèvent traditionnellement de la compétence de Verdi. Mais le principal syndicat du rail EVG, né en novembre 2010 de la fusion des syndicats Transnet et GDBA (v. dépêche n°100843), est lui aussi très présent dans ce secteur, en particulier dans les sociétés de bus (Regiobus), détenues par la Deutsche Bahn et opérant dans toute l’Allemagne. « Ces salariés font partie depuis longtemps de nos adhérents et voulaient rester chez nous. Ce qui conduisait à de nombreuses frictions avec Verdi », a confié à Planet Labor Oliver Kaufhold, porte-parole du syndicat des cheminots. D’autres tensions existaient également dans le secteur ferroviaire, dans lequel le syndicat Verdi s’estimait responsable de toutes les sociétés ferroviaires, à l’exception de la Deutsche Bahn. « Ces conflits ne servaient à rien et nous empêchaient de nous concentrer sur notre véritable adversaire : les employeurs. Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est travailler ensemble pour obtenir davantage », souligne M. Kaufhold.
conduisait à de nombreuses frictions avec Verdi », a confié à Planet Labor Oliver Kaufhold, porte-parole du syndicat des cheminots. D’autres tensions existaient également dans le secteur ferroviaire, dans lequel le syndicat Verdi s’estimait responsable de toutes les sociétés ferroviaires, à l’exception de la Deutsche Bahn. « Ces conflits ne servaient à rien et nous empêchaient de nous concentrer sur notre véritable adversaire : les employeurs. Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est...
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