Alors que pas moins de 410 000 emplois pourraient être supprimés en Allemagne d’ici 2030 dans le cadre du passage à l’électro-mobilité selon un rapport publié le 13 janvier par un groupe de travail, réunissant des représentants des entreprises, des syndicats et des experts, Roman Zitzelsberger, chef de l’IG Metall du Bade-Wurtemberg, a déclaré que le thème de la sécurité de l’emploi constituerait l’une des priorités de l’IG Metall lors des négociations collectives qui démarreront au plus tard le 17 mars prochain dans la métallurgie et l’électrotechnique. Selon lui, le thème de l’augmentation des salaires sera bien sûr discuté mais ne sera pas prioritaire. L’accord collectif en vigueur dans la métallurgie arrive à échéance le 31 mars 2020. D’ici là, aucune grève n’est possible en vertu de la clause sur la paix sociale.
Des centaines de milliers d’emplois menacés. Les chiffres du rapport provisoire publié le 13 janvier par l’un des six groupes de travail de la « Plateforme nationale sur la mobilité du futur » (Nationale Plattform Zukunft der Mobilität – NPM), chargé par le gouvernement allemand d’analyser l’impact du changement structurel sur l’emploi dans le secteur automobile et présidé par le président de l’IG Metall en personne, Jörg Hofmann, sont impressionnants : plus de 410 000 emplois pourraient...
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