Au sein des usines du constructeur automobile allemand, repris cet été par PSA, l’accord social conclu le 15 décembre entre la direction d’Opel et des représentants du comité d’entreprise central, du comité d’entreprise de Bochum et du syndicat IG Metall, a été accueilli avec soulagement. Baptisé « accord-cadre social pour un avenir durable », ce dernier contient en effet une série de mesures destinées à réduire de façon drastique les coûts fixes du constructeur en déficit chronique mais ne prévoit ni licenciements secs ni fermeture d’usines. Les parties ont ainsi convenu entre autres d’étendre le programme de départs anticipés, de recourir au chômage partiel, de réduire le temps de travail pour certains salariés ou encore de placer les services achats d’Opel et de PSA sous une direction commune. Le nombre de salariés concernés par ces mesures n’a pas été communiqué.
Engagés dans d’« intenses négociations » visant à réduire les coûts de l’ancienne filiale allemande de General Motors, lourdement déficitaire depuis 1999, la direction d’Opel et le comité d’entreprise central se sont félicités de l’accord conclu dans un communiqué commun. « Notre objectif commun est de rendre Opel compétitif », a souligné Michael Lohscheller, CEO d’Opel Automotile GmbH, précisant que les parties avaient élaboré une feuille de route commune et adopté les grandes lignes de...
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