Le plus grand scandale dans l’histoire de Volkswagen pourrait avoir ses premières répercussions sur l’emploi. Selon le comité central d’entreprise de VW, cité le 18 octobre par l’agence dpa, la direction de VW envisagerait de se défaire d’une partie de son personnel intérimaire. Volkswagen emploie à l’heure actuelle près de 7000 intérimaires en Allemagne. Début octobre, le ministre allemand de l’Economie, Sigmar Gabriel (SPD) avait indiqué, lors d’une visite de l’usine-mère de VW à Wolfsbourg, que l’instrument du chômage partiel pourrait être étendu aux travailleurs temporaires à la suite du scandale VW. Cette affaire pèse également sur le congrès de l’IG Metall qui se tient actuellement à Francfort. Le nouveau président du syndicat de la métallurgie, Jörg Hofmann a défendu lors du congrès le modèle de cogestion exceptionnel en vigueur chez VW. Selon lui, le « dieselgate » de VW montre qu’il ne faut pas réduire la cogestion mais au contraire la renforcer.
Menaces sur l’emploi en intérim. Lors d’une visite d’usine à Wolfsbourg aux côtés du ministre-président de la Basse-Saxe, Stephan Weil (SPD) et du président du CE central, Bernd Osterloh, le nouveau président du directoire de Volkswagen, Matthias Müller, qui a succédé à Martin Winterkorn, a cherché, mercredi 21 octobre, à rassurer les salariés inquiets pour leurs emplois. Selon lui, leurs postes ne sont pas pour l’instant menacés. « A l’heure actuelle, nous n’avons pas de raison d’envisager...
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