L'Institut pour la cogestion et la gestion d'entreprise (I.M.U.) de la fondation syndicale Hans Böckler vient de publier une étude sur l'érosion de la cogestion en Allemagne. Outre des statistiques qui témoignent d’un recul constant, celle-ci détaille aussi les méthodes des entreprises pour limiter la participation des salariés dans la conduite de l’entreprise.
L’étude conduite par Sebastian Sick de l’IMU, qui s’appuie sur une large base de données recueillies fin 2022, s’inscrit dans un débat qui traverse la politique allemande depuis plusieurs années sur fond d’érosion du modèle allemand de cogestion des entreprises. Celui-ci implique, outre l’élection de comités d’entreprises dotés de prérogatives importantes, une participation des représentants des salariés et des syndicats dans les conseils de surveillance, avec un tiers des sièges pour les...
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