», a déclaré Harald Dressler l’un des représentants de Verdi dans le Land de Saxe, à l’occasion d’un débrayage organisé à Chemnitz. La colère des 105 000 salariés de Deutsche Telekom et des syndicalistes est forte. Outre la question de la hauteur des dividendes, il leur a en effet fallu attendre près d’un mois et demi de négociation pour que la direction de Deutsche Telekom avance une offre chiffrée. Celle-ci est aux antipodes de ce que demande Verdi : « Cette offre n’est pas négociable. Elle é
…Allemagne : un nouvel échec des négociations collectives chez Deutsche Telekom débouche sur trois semaines de grèves d’avertissement
« Il n’est pas possible que les actionnaires reçoivent jusqu’en 2012 des dividendes annuels d’un volume total de 3,4 milliards d’euros et que les gens qui créent cette valeur repartent, eux, les poches vides », a déclaré Harald Dressler l’un des représentants de Verdi dans le Land de Saxe, à l’occasion d’un débrayage organisé à Chemnitz. La colère des 105 000 salariés de Deutsche Telekom et des syndicalistes est forte. Outre la question de la hauteur des dividendes, il leur a en effet fallu attendre près d’un mois et demi de négociation pour que la direction de Deutsche Telekom avance une offre chiffrée. Celle-ci est aux antipodes de ce que demande Verdi : « Cette offre n’est pas négociable. Elle équivaut à une augmentation annuelle de 1,08 % alors que les autres branches passent des accords entre 3 et 3,5 % », s’est insurgé Lothar Schröder, négociateur pour Verdi. Son syndicat demande 6,5 % sur 12 mois, avec une augmentation minimum de 170 euros par mois, ainsi qu’une augmentation de 70 à 90 euros mensuels pour les apprentis.
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