Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), plus de 46 % du marché du travail en Amérique latine correspond à des emplois non déclarés. Pas un pays n’échappe à cette problématique. Le cas colombien est extrême : plus de 60 % de la population active travaille au noir et 250 000 personnes sont venues grossir les rangs de l’économie informelle au cours du premier trimestre 2010. Dans les pays considérés comme les moteurs économiques de la région, cette proportion est plus modérée mais les droits des travailleurs au noir sont bafoués, qu’il s’agisse de l’interdiction de syndicalisation en Argentine, de l’inexistence des horaires de travail au Mexique ou de l’esclavagisme au Brésil.
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