Motif économique. Quelques jours après l'annonce par la direction d'un plan « d'optimisation des actifs » visant la fermeture de certains sites européens jugés coûteux (v. dépêche n° 110581), les Belges ont appris le 12 octobre la décision d'ArcelorMittal de fermer la phase liquide du site de Liège. La nouvelle, confirmée par la direction, à l'issue d'un conseil d'entreprise extraordinaire ce 14 octobre, entrainera 580 pertes d'emplois. Les travailleurs ne se font guère d'illusions, le groupe risque aussi, à terme, de se désinvestir de la phase de transformation à froid. Selon les organisations syndicales, quelque 10 000 emplois directs et indirects seraient menacés en Belgique. Ils ne croient pas dans le motif économique avancé par la direction, selon lequel ArcelorMittal est en surcapacité dans le nord alors que la reprise tarde à venir sur le marché européen. « Ce groupe est un poison pour l'industrie européenne. Sa gestion ne vise que la rentabilité à court terme. On nous avait promis des investissements en 2009 qui n'ont pas été réalisés » dénonce Nico Cué, secrétaire général de la centrale des Métallurgistes Wallonie Bruxelles, MWB-FGTB. Il ajoute: « une étude du bureau français Syndex montre bien que le groupe rentre du cash sur les sites européens pour le réinvestir hors d'Europe. Nos outils européens sont en train de prendre un coup terrible ».
Publication
17 octobre 2011 à 07h39
Mis à jour le 25 mars 2013 à 15h26
Temps de lecture
3 minutes
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17 octobre 2011 à 07h39, Mis à jour le 25 mars 2013 à 15h26
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s investissements en 2009 qui n’ont pas été réalisés » dénonce Nico Cué, secrétaire général de la centrale des Métallurgistes Wallonie Bruxelles, MWB-FGTB. Il ajoute: « une étude du bureau français Syndex montre bien que le groupe rentre du cash sur les sites européens pour le réinvestir hors d’Europe. Nos outils européens sont en train de prendre un coup terrible ».
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