japonais Toshiba, les deux autres candidats en lice pour la reprise. Pourtant, le prix offert par ces derniers était supérieur à celui d’Alstom/Schneider Electric d’un milliard d’euros. Et, comme l’ont souligné les représentants des salariés du groupe, mardi 1er décembre, lors d’une conférence de presse, les répercussions sociales auraient été moins significatives, ces offres ne prévoyant aucune scission de la filière entre les branches T&D. Le vrai suspens tient maintenant dans les conséquence
…Areva : le CE européen dénonce des conditions de vente de sa branche T&D défavorables aux travailleurs
Garantie de trois ans. Pour les représentants européens des salariés d’Areva, le groupe n’a tenu aucun des engagements formulés le 30 juin à l’annonce de la vente de la filière T&D. Areva avait alors promis de vendre cette branche comme une seule entité, au prix le plus intéressant, et dans le respect de la stratégie sociale du groupe. A court terme les emplois seront néanmoins garantis affirme le duo de repreneur. Alstom et Schneider Electric s’engagent dans leur proposition d’achat à ne procéder à aucune fermeture de sites pendant trois ans. Mais Maureen Kearney, secrétaire du CGE affirme que cette garantie n’a pas été formalisée. Or selon Folk Hewskis, représentant allemand du CGE : « 70% des activités de Schneider risquent de faire doublon en Europe ». D’ailleurs, chez les salariés des entreprises acheteuses, l’inquiétude grandie aussi. Les représentants du personnel d’Alstom, de Schneider Electric et d’Areva ont déjà pris contact de manière informelle et pourraient mutualiser leurs efforts pour lutter contre cette opération industrielle.
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