Dialogue rompu entre la CGT et le gouvernement. Alors que la centrale syndicale argentine participait à des tables de discussion pour avaliser notamment la réforme du travail élaborée par le gouvernement, l'organisation a annoncé la semaine dernière son retrait et a d'ores et déjà lancé le calendrier de la mobilisation, avec une grève générale pour la deuxième quinzaine du mois de mars. Il s'agit de la première mobilisation nationale et trans-sectorielle depuis que le gouvernement de Mauricio Macri (centre-droit) est arrivé au pouvoir en décembre 2015.
Un premier volet de la mobilisation doit se dérouler le 7 mars, avec un rassemblement de la CGT devant le ministère de la production pour dénoncer les licenciements et réclamer des négociations sectorielles sur les salaires libres tandis que le gouvernement défend des premiers indicateurs économiques favorables et une manoeuvre politique de la CGT. Au centre de la défiance : le non respect de la part des entreprises du pacte anti-licenciements signé en fin d’année et courant jusqu’à mars...
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Auteur.e.s de l’article
Flora Genoux
Pigiste