A l'issue de la trêve parlementaire estivale de janvier, la rentrée sociale en Argentine s'effectue comme s'est terminée l'année précédente : dans un climat de haute conflictualité. Tandis que la réforme des retraites votée en décembre dernier avait suscité de nombreux heurts et affrontements, c'est cette fois deux actualités brûlantes s'affichant au calendrier des partenaires sociaux qui provoquent les premières anicroches et annonces de mobilisation : les négociations entourant les accords annuels sur les salaires (dans la banque notamment) et l'adoption de la réforme du droit du travail.
C’est le syndicat du secteur bancaire, l’Asociación Bancaria, qui lance la première grande mobilisation du mois avec une grève ce vendredi 9 février, reconduite pour 48 heures les 19 et 20 faute d’accord. Le syndicat rejette l’offre des organisations patronales qui consiste en une augmentation de 9% assortie d’un ajustement sur l’inflation si celle-ci dépasse cette augmentation. Le syndicat demande une augmentation de 19,4% assortie d’un ajustement automatique sur l’inflation qui porte le...
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Auteur.e.s de l’article
Flora Genoux
Pigiste