La centrale CGT, réunifiée en août 2016 après plusieurs années d'une scission en trois syndicats (v. dépêche n°9796), marque là sa première grande mobilisation sociale sur fond d'indicateurs socio-économiques en berne. Après plusieurs jours de flottements quant à l'annonce de la date exacte de la mobilisation, et dans le contexte d'une rentrée syndicale tendue au terme de l'été austral (janvier-février dans l'hémisphère sud), la journée de grève nationale a été fixée au jeudi 6 avril. Les deux autres centrales, CTA et CTA Autónoma s'associent à la mobilisation.
Hector Daer, membre du triumvirat à la tête de la CGT a réclamé un « plan économique qui inclue tout le monde » et a dénoncé « l’ouverture à toutes les importations entre janvier et février ». Elu sur un programme libéral, le gouvernement de Mauricio Macri a mis fin à 12 années de protectionnisme économique, levant les obstacles à l’importation dans différents secteurs. Ces mesures, censées faire « pleuvoir » les investissements internationaux selon les termes du président sont responsables...
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Auteur.e.s de l’article
Flora Genoux
Pigiste