16 400 adhérents de moins l’année dernière, c’est le bilan 2009 de l’évolution des effectifs des sept syndicats sectoriels autrichiens qui réunissent aujourd’hui 1,22 million d’adhérents. Malgré ces résultats maussades, l’ÖGB ne voit pas de raisons de dramatiser. Cette baisse est certes supérieure à celle enregistré entre 2007 et 2008 (- 9000 adhérents). Mais elle reste relativement faible eu égard au contexte de crise. Elle est par ailleurs bien inférieure aux baisses enregistrées les années précédentes. L’ÖGB avait notamment perdu 63 000 adhérents en 2006/2007, l’année du scandale de la banque syndicale Bawag. Enfin, elle ne touche pas tous les syndicats de la même manière. C’est le syndicat Pro-Ge, issu de la fusion récente du syndicat des métallos et du syndicat de la chimie, qui supporte le gros de la baisse avec – 14 281 adhérents, et dans une moindre mesure Vida, le syndicat des services. Le GPA-djp, syndicat des employés du privé et les deux syndicats de la fonction publique (GÖD et GdG) ont revanche vu leurs effectifs augmenter de quelques milliers d’adhérents. Dans le monde syndical autrichien, le débat actuel ne porte donc pas tant sur la question des effectifs que celle des finances. Selon le dernier numéro de « Trend », principal magazine économique autrichien, la réforme de l’ÖGB présentée en 2007 avait prévu une baisse des frais annuels de fonctionnement de 51 à 29 millions d’euros. Trois ans plus tard, l’objectif n’a pas été atteint puisque le budget de l’ÖGB et de ses sept branches sectorielles serait de 50 millions d’euros, affirme une source du magazine. Malgré cela, la centrale fédérale n’est pas en faillite. Elle attend seulement que ses syndicats, principalement les riches syndicats de la fonction publique, veuillent bien libérer les fonds qui lui sont statutairement dus. Selon Trend, ce blocage momentané est symptomatique du rééquilibrage en cours au sein du monde syndical, des fonctions et des pouvoirs.
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