La plus grosse fédération sectorielle veut négocier individuellement. Il n’était pas prévu que les négociations collectives d’automne dans la métallurgie s’ouvrent déjà au printemps. Mais c’est un peu ce qu’il vient d’arriver après la déclaration, mardi 24 avril, de la FMMI qui a décidé, à l’avenir, de négocier « de manière directe et autonome », les accords collectifs dans son secteur. Jusqu’à l’année dernière, et depuis plus de quarante ans, les accords collectifs de la métallurgie sont, côté patronal, négociés par une communauté de six fédérations sectorielles : celles de Fédération de la machine-outil et de transformation des métaux, de la fonderie, des mines et de la sidérurgie, des régies communales du gaz et du chauffage, de l’industrie des métaux non ferreux et enfin de l’industrie automobile. L’ensemble des entreprises adhérentes de ces six organisations emploie près de 165 000 personnes. L’annonce de départ de la FMMI, secteur où travaillent 120 000 personnes, n’est donc pas un évènement anodin. Plus petite, la fédération de la fonderie évoque elle aussi son départ de la « communauté ».
mardi 24 avril, de la FMMI qui a décidé, à l’avenir, de négocier « de manière directe et autonome », les accords collectifs dans son secteur. Jusqu’à l’année dernière, et depuis plus de quarante ans, les accords collectifs de la métallurgie sont, côté patronal, négociés par une communauté de six fédérations sectorielles : celles de Fédération de la machine-outil et de transformation des métaux, de la fonderie, des mines et de la sidérurgie, des régies communales du gaz et du chauffage, de...
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