Flexibilisation contre hausse des salaires. « Tout est possible, car il y a longtemps que la situation n’avait pas été aussi bloquée » a déclaré Hermann Haslauer, négociateur du camp patronal, au lendemain de l’échec du troisième round des négociations collectives dans la métallurgie autrichienne. Pour Rainer Wimmer, patron du GMTN, « les employeurs utilisent la crise contre les salariés » en voulant à tout prix coupler la négociation d’une augmentation salariale avec celle sur la flexibilisation du temps de travail. En effet, les patrons conditionnent les discussions sur les salaires à cette flexibilisation mais aussi à l’élargissement de l’accord à deux ans au lieu d’un, afin d’offrir aux entreprises une plus grande sécurité dans leur planification. Les syndicats, qui acceptent de discuter séparément la flexibilisation du temps de travail tout en faisant remarquer qu’il existe déjà de nombreux accords d’entreprises sur la question, rejettent catégoriquement le couplage des deux revendications. Selon eux, la flexibilisation du temps de travail demandée par le patronat n’est autre qu’une diminution salariale déguisée. En effet, les employeurs demandent que les « corridors » de temps de travail soient élargis tant vers le haut que le bas, ce qui reviendrait à supprimer une grande partie des suppléments versés pour les heures supplémentaires.
ement de l’accord à deux ans au lieu d’un, afin d’offrir aux entreprises une plus grande sécurité dans leur planification. Les syndicats, qui acceptent de discuter séparément la flexibilisation du temps de travail tout en faisant remarquer qu’il existe déjà de nombreux accords d’entreprises sur la question, rejettent catégoriquement le couplage des deux revendications. Selon eux, la flexibilisation du temps de travail demandée par le patronat n’est autre qu’une diminution salariale déguisée. En
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