« Nous ne sommes pas pris au sérieux par les employeurs. Nous ne pouvons poursuivre les négociations sur cette base. Les patrons nous ont proposé une hausse salariale à condition que nous fassions des concessions sur d’autres points. C’est comme si on nous donnait 100 euros pour nous reprendre 50 euros de l’autre côté», a déclaré le patron du syndicat de la métallurgie (PRO.GE) Rainer Wimmer, vendredi dernier à l’issue de la 3e rencontre des négociations collectives qui ont lieu avec la FMMI, la principale fédération patronale du secteur. M. Wimmer a annoncé que son organisation ainsi que le syndicat des employés du privé GPA-djp, allaient convoquer les 800 CE du secteur afin d’étudier la marche à suivre avant la prochaine rencontre qui doit avoir lieu le 18 octobre. Alors que les patrons conditionnent leur offre de 2,8 % d’augmentation salariale à l’acceptation d’un pacte pour l’emploi, les syndicats refusent de discuter sur le temps de travail avec une seule des fédérations du secteur, même si c’est la plus grosse. Contrairement à la tradition suivie pendant 40 ans, c’est en effet la première fois que les 6 fédérations patronales du secteur négocient individuellement les accords collectifs avec les syndicats (v. dépêche n° 120532).
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