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Autriche : les syndicats du tourisme demandent 20 % d’augmentation pour le salaire minimum de branche
« Le tourisme est un secteur important de l’économie autrichienne et ne cesse d’être présenté par le patronat comme une success story. Les records s’accumulent en termes de nombre de nuitées et de clients. En dépit de tout cela, les salariés qui réalisent ces records dans des conditions difficiles sont récompensés par des salaires de misère », a déclaré Rudolf Komaromy, président de la section Tourisme du syndicat des services Vida. Actuellement, le secteur du tourisme, qui réunit hôtellerie et restauration, emploie 174 000 « travailleurs » et 27 000 « employés ». Pour appuyer ses propos, M. Komaromy a comparé le salaire minimum d’un cuisinier diplômé, soit 1205 euros bruts mensuels pour 40 heures/semaine, à celui négocié dans le secteur du nettoyage industriel qui est de 1350 euros. En Autriche, où seul le secteur agricol paye moins que le tourisme, « les employeurs se plaignent depuis des années de manque de main d’œuvre qualifiée et d’apprentis. Un salaire minimum qui permettent de vivre serait un pas vers l’amélioration des conditions de travail et permettrait de trouver une solution à ce manque », a expliqué Alfred Gajdosik, négociateur pour le syndicat des employés du privé GPA-djp. D’où une revendication forte des syndicats en faveur d'une augmentation d’environ 20 % du salaire minimum de branche, de 1205 euros bruts à 1450 euros. Face à cela, les négociateurs patronaux ont demandé « une phase de refroidissement » en faisant reporter les négociations au 12 avril prochain. Ils rejettent cette revendication « pas réalisable sur le plan économique et qui fragilisera les 70 000 hôtels et restaurants du secteur».
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