En 2012, le nombre de restructurations, de faillites et de pertes d’emploi a considérablement augmenté en Belgique. Le nombre de grèves aussi. Les syndicats multiplient les actions et peinent cependant à faire entendre leur voix. Le dernier numéro du Courrier hebdomadaire du Crisp (centre de recherche et d’information sociopolitique) analyse cette montée en puissance de la contestation sociale qui puise également dans les ressorts complexes du système politique belge. Dans un contexte où la conflictualité sociale et ses conséquences se déploient désormais au niveau européen, certaines voix parmi les militants et dirigeants syndicaux appellent à trouver les moyens nécessaires pour transformer la crise actuelle en accélérateur de solidarités en vue de constituer un rapport de forces à opposer aux offensives patronales et aux politiques d’austérité. (Réf. 130304)
L’origine de la colère. Epargnée jusque-là en raison des amortisseurs sociaux utilisés dès 2008 (recours aux prépensions ou au chômage partiel pour les ouvriers, etc…), la Belgique semble à présent pâtir du marasme économique international. Tout cela est loin de plaire aux syndicats et à leurs affiliés qui multiplient les actions, parfois musclées, pour défendre leur position. Manifestations, grèves, blocage d’usines, séquestrations, rien que sur les six premiers mois de l’année 2012, il y...
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