Une trentaine de jours avant la limite fixée par la Cour constitutionnelle pour supprimer les discriminations existant entre ouvriers et employés, le gouvernement n’a pas réussi à s’accorder, lors du Conseil des ministres du 7 juin, sur des pistes concrètes de solutions devant permettre d’aboutir à un accord sur l’hamonisation de leurs statuts. Lors d’une réunion tripartite qui s’est tenue dans l’après midi, organisations syndicales et patronales se sont vues remettre par le gouvernement une liste de douze questions devant aider à l’élaboration du statut. Ils devront tenter d’y répondre ensemble d’ici la fin de la semaine. La veille, une manifestation des syndicats faisant front commun pour le statut unique avait rassemblé environ 35000 personnes dans les rues de Bruxelles. (Réf. 130383)
12 questions pour un statut. Elles portent sur des points très précis. En premier lieu, elles se réfèrent à la forme : au niveau de la méthode, essaye-t-on de trouver un accord sur les seuls délais de préavis en cas de licenciement, nettement plus courts chez les ouvriers que chez les employés (de 28 à 112 jours pour les premiers ; de trois mois par tranche de cinq ans entamée chez les seconds), et sur la suppression du jour de carence des ouvriers (premier jour de congé de maladie non...
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