« On nous a dit que Fortis n’a pas l’intention de licencier du personnel » rapporte Jean-Michel Cappoen, Secrétaire général de la SETCA, le syndicat des employés, des techniciens et des cadres. « Mais nous n’avons pour l’heure obtenu aucune garantie écrite » insiste-t-il. C’est d’ailleurs pour cela que le syndicat socialiste n’a donné aucune consigne de vote lors de l’assemblée générale des actionnaires de la veille. La Centrale nationale des employés (CNE), affiliée à la Confédération des syndicats chrétiens (CSC), a appelé à voter en faveur de l’adossement de Fortis à BNP-Paribas. « Cette option représente la meilleure garantie pour nos salariés », explique Michèle Gérin, Présidente de la délégation CNE. « Le dialogue social régulier et systématique au sein de l’entreprise française, sa réputation -et donc les perspectives de développement- et la promesse faite par les dirigeants de BNP de respecter nos conventions en place, sont autant de points qui nous ont poussé à faire ce choix ». Du coté des syndicalistes libéraux (CGSBL), qui avait donné la même consigne de vote, c’est la peur du licenciement massif qui domine. « L’option d’une banque belge stand alone – c’est-à-dire en totale autonomie- n’offre pas de perspective favorable en matière d’emplois » insiste Oscar Van Steenbrugge, porte-parole de la CGSBL. Il semble tout de même rassuré à la sortie de la réunion du jour. « La direction de Fortis a promis de privilégier les départs naturels ou anticipés ».
faire ce choix ». Du coté des syndicalistes libéraux (CGSBL), qui avait donné la même consigne de vote, c’est la peur du licenciement massif qui domine. « L’option d’une banque belge stand alone – c’est-à-dire en totale autonomie- n’offre pas de perspective favorable en matière d’emplois » insiste Oscar Van Steenbrugge, porte-parole de la CGSBL. Il semble tout de même rassuré à la sortie de la réunion du jour. « La direction de Fortis a promis de privilégier les départs naturels ou...
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