Contexte social tendu Ces dernières semaines, les annonces de licenciements massifs se sont succédé en Belgique. Opel Anvers a annoncé la fermeture de son usine. Résultat : 2 600 emplois sur la sellette. A Jupille près de Liège, les syndicats d’AB InBev ont séquestré les membres de la direction locale suite à l’annonce de 67 licenciements sur le site et 299 à travers la Belgique. Chez DHL, c’est près de 800 travailleurs qui se retrouvent au chômage. Dans ce climat social tendu, les trois grands syndicats CSC-FGTB-CGSLB ont décidé de manifester en front commun vendredi 28 janvier dernier à Bruxelles. « Ce n’est pas à nous de payer la crise. Nous ne sommes pas des kleenex » tonnait Rudy De Leeuw, président de la FGTB, le syndicat socialiste. Pour le secrétaire général de la CSC, Claude Rollin, si « les patrons demandent qu’on les laisse entreprendre (en référence à la campagne lancée par les entrepreneurs belges intitulée Laissez-nous entreprendre), nous demandons nous qu’on nous laisse travailler ».
Rudy De Leeuw, président de la FGTB, le syndicat socialiste. Pour le secrétaire général de la CSC, Claude Rollin, si « les patrons demandent qu’on les laisse entreprendre (en référence à la campagne lancée par les entrepreneurs belges intitulée Laissez-nous entreprendre), nous demandons nous qu’on nous laisse travailler ».
Intérêts notionnels. Les revendications des manifestants étaient nombreuses : « La fin du dumping éhonté à l’égard des travailleurs », « le maintien et la relance de l’emploi
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