Le dossier de sauvetage de la sidérurgie wallonne a monopolisé une grande partie de l’actualité de fin de semaine, après la décision d’ArcelorMittal de reporter des investissements de près de 32 millions d’euros sur deux lignes de froid à Liège, mettant en danger leur pérennité et provoquant l’inquiétude des syndicats. L’idée d’une nationalisation des installations liégeoises du géant mondial de l’acier revient en force. Défendue depuis des mois par les syndicats, l’option a franchi une nouvelle étape avec la confirmation par le ministre wallon de l’Economie, Jean-Claude Marcourt (PS) d’un décret en vue de « reprendre la maîtrise de l'outil ». Dans ses axes majeurs, le futur décret devrait pouvoir contraindre un employeur à céder à l’amiable ou par la force, les outils ou l’activité condamnés. Les patrons wallons dénoncent ce qu’ils considèrent une « ineptie digne du communisme », craignant que cette démarche n’éloigne les investisseurs, tout en n’empêchant pas ceux qui veulent fermer des outils de le faire. (Réf. 130366)
Persistance des incertitudes sur les lignes de froid d’ArcelorMittal de Liège. A ce jour, et selon diverses sources, la reprise de l’ensemble des outils liégeois d’ArcelorMittal devient de plus en plus hypothétique. La seule piste sur la table est la concrétisation des intentions d’un repreneur qatari, mais les chances demeurent infimes. « S’il y a une piste, il faut l’exploiter jusqu’au bout, mais une opération de portage ou de nationalisation des outils sera nécessaire » affirme Egidio Di...
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