Le conseil des ministres a présenté, vendredi 13 mai, plusieurs mesures dans le cadre du plan « retour au travail » destinées à ramener vers l’emploi une partie des malades de longue durée (un an et plus), dont le nombre avoisine les 500 000. La Belgique compte plus de malades de longue durée que de chômeurs (324 000 en 2021). Une situation sur laquelle le gouvernement compte agir en responsabilisant les parties concernées. Les mesures approuvées visent tout d’abord les travailleurs salariés. Après 10 semaines d’inactivité, un employé devra remplir, dans un délai de 2 semaines, un questionnaire qui permettra d’apprécier les facteurs permettant ou empêchant la reprise du travail. En cas de refus répété et non justifié d’y répondre, la personne sera convoquée par le médecin-conseil pour un examen médical. Si elle ne se présente pas, elle risquera alors de perdre jusqu’à 2,5 % de son indemnité. Les entreprises sont également concernées : celles qui compteront un nombre « trop important » de malades de longue durée devront s’acquitter d’une « cotisation de responsabilisation ». Il ne s’agit pas de sanctionner, a déclaré le ministre des Affaires sociales Frank Vandenbroucke, lors d’une conférence de presse, mais de « doper l’emploi ». « On crée un droit à être réintégré dans la société. C’est un chantier de solidarité. On veut créer des opportunités pour les personnes qui sont malades de longue durée et qui peuvent être réintrégrées de manière adaptée », a-t-il précisé.
Belgique : un plan de « retour au travail » pour les malades de longue durée
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