Le 1 mai dernier, le gouvernement bolivien a décrété que l’augmentation des salaires dans les secteurs privé et public s’élèverait à 5 % pour l’année en cours et à 3 % pour les militaires et la police, sans aucune possibilité de négociation avec les partenaires sociaux. Immédiatement, la Centrale Ouvrière Bolivienne (Central Obrera Boliviana, COB) a alors annoncé une grève générale de 24 heures qui a eu lieu le mardi 4 mai, la première du genre en quatre ans et demi de présidence d’Evo Morales. En tête du mouvement, les ouvriers de l’industrie manufacturière réclament une hausse d’entre 12 et 25 % des salaires et un nouveau système de pensions. Plusieurs de leurs dirigeants observent également une grève de la faim depuis la semaine dernière. Ce secteur se plaint du fait qu’une augmentation de 5 % représente à peine une hausse de 5 dollars par mois étant donné que les ouvriers manufacturiers gagnent en moyenne 100 dollars par mois. Les travailleurs des industries pétrolière et alimentaire ainsi que les mineurs ont également participé au mouvement de protestation qui s’est poursuivi pendant toute la semaine par des piquets à l’entrée des usines, des manifestations dans les principales villes du pays et des blocages de routes. Le secteur public, en particulier les travailleurs de la santé, de l’éducation et de la police, a aussi manifesté le 4 mai, adoptant dans certains cas la décision de se joindre à la grève de la faim des ouvriers manufacturiers.
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