La réforme de la législation du travail en Bolivie va intégrer les requêtes formulées directement par les travailleurs et les partenaires sociaux. En effet, pour mener à bien la rédaction du nouveau code du Travail, l’avant-projet présenté par le gouvernement devrait être amendé pour reprendre des propositions déposées par les travailleurs auprès du ministère du Travail et le texte élaboré par la Centrale Ouvrière Bolivienne (Central Obrera Boliviana, COB). Le principal syndicat du pays s’était chargé de regrouper et de mettre en forme les propositions et suggestions de modifications à la Loi Générale du Travail émises par ses affiliés. En outre, plus d’un millier de propositions ont été introduites jusqu’au 8 avril – la date limite - auprès des délégations régionales du ministère. Ces requêtes, suggestions et observations visant à enrichir la réforme pouvaient provenir des secteurs privé et public, des syndicats, d’organisations sociales ou de travailleurs individuels, mais aussi d’employeurs. Ces propositions seront analysées par une commission juridique tripartite composée par des représentants du gouvernement, de la COB et de la Confédération des Entreprises Privées de Bolivie (Confederación de Empresas Privadas de Bolivia, CEPB). Cette commission devra échafauder la version finale du texte, qui sera alors envoyé au Congrès bolivien en vue de son approbation.
ripartite composée par des représentants du gouvernement, de la COB et de la Confédération des Entreprises Privées de Bolivie (Confederación de Empresas Privadas de Bolivia, CEPB). Cette commission devra échafauder la version finale du texte, qui sera alors envoyé au Congrès bolivien en vue de son approbation.
Le président Morales demande aux travailleurs d’être « réalistes ». Le code du Travail comprendra 304 articles établissant les droits et obligations des travailleurs boliviens. La réforme
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