À un mois de la Coupe du monde de football, plusieurs catégories professionnelles annoncent ou entament des grèves au Brésil. Tout comme les juges du travail, les employeurs sont sur la brèche. Les premiers prévoient de trancher sur la légalité des grèves même pendant les week-ends. Les seconds critiquent le coût des jours fériés qui pourront être décidés lors d’un match de la Seleção. La Coupe du monde aura au moins profité aux ouvriers des stades, qui ont enregistré des hausses salariales à l’issue de 26 grèves, malgré un lourd tribut humain, de neuf morts.
À un mois du lancement de la Coupe du monde, le 12 juin prochain, le Brésil est en ébullition. Fonctionnaires du ministère de la Culture qui menacent de faire grève en pleine semaine nationale des musées ; du ministère des Affaires étrangères, qui prévoient la fermeture de 17 missions diplomatiques à quelques semaines de l’arrivée de 600 000 touristes étrangers. Auxquels s’ajoutent transporteurs aériens, policiers fédéraux, professeurs, ingénieurs de la ville de Rio, chauffeurs de bus...
Vous avez une information à nous partager ?