Les entreprises affichent un refus catégorique de débattre de la semaine de 40 heures. Le projet de réduction du temps de travail de 44 à 40 heures par semaine stagne depuis plusieurs mois au Congrès brésilien. En novembre dernier, les syndicats avaient annoncé leur intention de promouvoir des grèves dès janvier 2010 si le projet législatif n’était pas approuvé entretemps (v. dépêche n° 091037). Mais rien n’y fît. Les représentants des entreprises refusent d’entrer dans le débat, dont ils jugent d’ailleurs la tenue inappropriée pendant une année électorale. Les parlementaires favorables aux 40 heures ont alors rappelé aux employeurs que les centrales syndicales faisaient pression depuis début 2008 sur les instances législatives pour que celles-ci acceptent la discussion (v. dépêche n° 080354). Partant du principe que les deux parties doivent céder, le président de la Chambre des députés, qui joue le rôle de médiateur dans ce débat, a proposé une version alternative du texte comprenant une réduction à 42 heures par semaine de manière échelonnée sur deux ans, assortie de compensations fiscales pour les entreprises. Cette proposition a immédiatement été rejetée par le secteur privé, qui estime que la réduction du temps de travail est, en soi, inacceptable, et que l’échelonnement n’arrange rien.
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