La « Campagne 2018 » de renégociation nationale des accords des employés de banque a démarré depuis plusieurs semaines et fait face à des difficultés accrues. Le secteur bancaire, fortement syndicalisé, est l’un des plus importants au Brésil, avec près d’un demi-million de travailleurs (485 000 employés). Alors que la convention collective, établie pour la première fois il y a 27 ans, doit prendre fin le 31 août, le temps presse pour établir un nouvel accord, car depuis l’entrée en vigueur de la réforme du travail fin 2017 (v. dépêche n°10312), la reconduction des conventions collectives ne se fait plus de manière automatique. Aussi, pour garantir le maintien de leurs acquis, les travailleurs du secteur ont tiré la sonnette d’alarme en organisant mi-juillet une « journée nationale de lutte » prenant la forme d’une mobilisation numérique.
« Tous les droits aujourd‘hui inscrits dans notre Convention collective, et qui sont le résultat d’années de lutter de notre catégorie, sont en danger », avait déclaré alors la présidente du Syndicat des employés de banque de São Paulo, Osasco et sa région, Ivone Silva. Le 19 juillet, les représentants des employés ont rencontré pour la 3e fois ceux de la Federação Nacional dos Bancos (Fédération nationale des banques, la FENABRAN). Sur la table des négociations figurent un grand nombre de...
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