Le financement syndical brésilien est mis en cause, après l’épuration de plusieurs syndicats fantômes par le ministère du Travail, fin février. Des centaines d’organisations sont soupçonnées d’être créées afin de toucher des contributions syndicales, prélevées obligatoirement sur les salaires, qui génèrent des milliards de réais. En 2013, le Brésil comptait plus de 15 000 syndicats, d’employeurs (5 000) et de salariés (10 000).
4 000 demandes en suspens. Le 27 février dernier, le ministère brésilien du Travail et de l’Emploi annonçait le classement sans suite de « 944 demandes irrégulières d’enregistrement syndical », contre 249 demandes validées. Soit moins de 20% des demandes en suspens, analysées par une commission spéciale créée un an plus tôt, en mars 2013. Et le bilan n’est que provisoire. En un an, seules 1 300 demandes ont été analysées, sur plus de 4 000 en suspens, annonce le ministère du Travail. Un...
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