En trois ans, neuf ouvriers sont morts dans les chantiers des stades de la Coupe du monde, un tribut humain révélateur des conditions de travail au Brésil. En 2013, le pays a dénombré 700 000 accidents, 15 000 blessés et 2 700 morts au travail. La sous-traitance en cascade, l’absence de scrupule des entreprises, la mauvaise formation des salariés et le manque d’inspecteurs du travail sont autant de causes de cette hécatombe.
Loin de l’hécatombe du Qatar, où 44 ouvriers népalais sont morts dans les chantiers de la Coupe du monde 2022, mais bien supérieur à celui de l’Afrique du Sud, où 2 ouvriers avaient trouvé la mort pendant les travaux du tournoi, le tribut humain payé par le Brésil pour la Coupe est révélateur d’une politique de santé et sécurité au travail défaillante. En trois ans, 9 ouvriers sont morts dans les chantiers des stades de la Coupe du monde, le plus souvent victimes de chute ou d’écrasement....
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