Le gouvernement brésilien a annoncé, lundi 30 mars, la signature d’un accord avec les fabriquants d’automobiles et de motos installés dans le pays. En échange de divers avantages fiscaux qui devraient permettre aux entreprises du secteur d’économiser quelque 650 millions de dollars (500 millions d’euros) et de diminuer le prix des véhicules, les constructeurs s’engagent à ne procéder à aucun licenciement pendant une durée de trois mois. Au terme de cette période, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Economie Guido Mantega, a considéré qu’une intervention gouvernementale ne serait plus nécessaire et que la situation de l’emploi dans ce secteur se stabiliserait d’elle-même. L’exonération fiscale bénéficiant aux constructeurs automobiles avait déjà été appliquée une première fois entre décembre 2008 et mars 2009. Le nouveau pacte constitue donc une prorogation de cette mesure avec, cependant, l’introduction de la contrepartie de maintien de l’emploi. Ces pertes fiscales seront compensées dans les caisses de l’Etat par l’augmentation de 30 % des impôts sur le tabac. Les entreprises automobiles qui licencient du personnel avant la fin du mois de juin perdront le droit à bénéfices fiscaux.
Publication
3 avril 2009 à 09h36
Mis à jour le 3 avril 2013 à 22h50
Temps de lecture
2 minutes
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nouveau pacte constitue donc une prorogation de cette mesure avec, cependant, l’introduction de la contrepartie de maintien de l’emploi. Ces pertes fiscales seront compensées dans les caisses de l’Etat par l’augmentation de 30 % des impôts sur le tabac. Les entreprises automobiles qui licencient du personnel avant la fin du mois de juin perdront le droit à bénéfices fiscaux.
Licenciements et départs volontaires. Au lendemain de l’annonce de ce pacte, le constructeur français PSA...