Les « revenus gris », qui par définition n'apparaissent dans aucune statistique nationale, reflètent surtout en Chine des pratiques s'apparentant à la corruption et l'abus de pouvoir. Une étude récente montre leur importance : ils constitueraient 53% des revenus de la catégorie des 10% des ménages urbains les plus riches – accroissant encore les inégalités sociales et révélant que le niveau réel du coefficient Gini est bien plus élevé et préoccupant que les chiffres officiels. (Réf. 130634)
Si en Occident le phénomène du travail au noir est bien connu et étudié, celui des « revenus gris » n’est pratiquement pas identifié. En Chine en revanche, c’est un sujet de préoccupation sociale récurrent. Il s’agit non seulement de la partie des revenus qu’un travailleur libéral rend invisible à l’administration fiscale, mais aussi et surtout de toutes les commissions et pots-de-vin touchés parfois quasiment officiellement par tous les détenteurs de pouvoir, des médecins aux enseignants en pa
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