Les associations patronales et certains syndicats ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur la pénurie de force de travail qualifiée d’ici 2020, réclamant diverses reformes pour y faire face. Mais une nouvelle étude de l’Institut de recherche du mouvement des travailleurs remet en question cette alerte. Indiquant que le taux de chômage des néo-diplômés est le double d’avant la crise, il invite les employeurs à considérer l’emploi de ceux-ci avant d’appeler les réformes au secours d’une pénurie qui n’en serait pas une.
« Il y a un déséquilibre entre ce à quoi nous formons nos jeunes et les besoins des entreprises. Il faut donc d’abord nous assurer d’avoir plus d’étudiants dans les disciplines dont nécessitent les entreprises » a déclaré Lone Folmer Berthelsen, la responsable pour les formations professionnelles de l’association patronale Dansk Industri, en présentant les résultats de la dernière analyse de l’association sur la pénurie de mains d’œuvre qualifiée, selon laquelle le Danemark manquera de 44...
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