Depuis le début de l’année, le devoir de vigilance ne se limite plus à la France avec l’entrée en vigueur de la loi allemande et les discussions pour l’adoption d’une directive européenne avant la fin 2023. Dans les entreprises, si les plans de vigilance sont souvent lacunaires et le devoir de vigilance tarde à devenir effectif, de plus en plus d’acteurs se l’approprient. Et il devient un sujet de coopération entre multinationales comme de dialogue social en leur sein. Retours d’expérience chez Engie, Vinci et Carrefour.
Si les entreprises françaises soumises au devoir de vigilance depuis 2017 affichent leur bonne volonté à l’appliquer, leurs représentants sont moins enthousiastes en coulisses. Selon des documents que s’est procurée l’ONG Corporate Europe Observatory, ces derniers, via l’Association française des entreprises privées (AFEP) qui représente les multinationales et le Medef, étaient à l’avant-garde du lobbying exercé sur la Commission européenne pour tenter de limiter la portée de la proposition de
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