Dans un courrier adressé au président français aujourd’hui 2 mai (ici), le secrétaire général de Confédération européenne des syndicats (CES) et les secrétaires généraux des syndicats affiliés à cette dernière organisation (CGT, CFDT, FO, CFTC et UNSA) lui demandent de soutenir le projet de directive sur le congé parental (v. dépêche n°10177 sur le contenu du projet). Ce texte, dont la mesure la plus symbolique est un congé parental de 4 mois minimum indemnisés au moins au niveau de l’indemnisation pour maladie, est en cours de discussion au Conseil des ministres de l’UE et la France y est opposée comme 19 autres Etats membres auprès desquels les organisations syndicales, coordonnées par la CES, font du lobby d’une façon ou d’une autre. La France y est opposée au nom du coût qu’une telle mesure générerait pour les finances publiques. Elle prévoit de proposer des amendements au projet. Mais le temps joue contre cette initiative phare (les élections européennes ayant lieu en mai 2019) qui rassemble mouvement syndical et société civile. Au niveau national, le lobby de cette dernière aussi s’organise, comme en témoigne la lettre envoyée à Emmanuel Macron, le 16 avril dernier, par une cinquantaine d’associations qui lui demandaient également de soutenir le projet.
Planet Labor, 2 mai 2018, nº10660- www.planetlabor.com
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Lettre OS françaises et CES à Emmanuel Macron
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