Connu pour ses positions radicales et partisan de flexibiliser au maximum le marché du travail, Arturo Fernandez, est l’un des hommes clés du patronat espagnol. Président de l’organisation patronale de Madrid depuis 2007, il vient de gagner un 3e mandat malgré les critiques sur l’opacité de sa gestion. Son organisation faire actuellement face à une enquête en cours sur des irrégularités dans l’usage des fonds patronaux destinés à la formation professionnelle.
Une gestion critiquée. Le processus de renouvellement du comité directeur de la confédération patronale madrilène (CEIM) s’est achevé le 24 mars par la réélection d’Arturo Fernandez, pour un 3e mandat de quatre ans. Il a été confirmé à la présidence de l’organisation avec 62,5% des votes, face à la candidature de son opposant, Hilario Alfaro, président de la confédération madrilène du commerce, qui a obtenu 35% des voix. Contrairement au scénario habituel, il a dû cette fois faire face à un...
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